Posted in Occulte, Poésie on août 8, 2012|
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Les esprits de la ville sont ceux qui reflètent le monde dans son expression la plus dynamique. C’est par le contraste qu’on le remarque. Après l’esprit des bouleaux blancs, des cèdres arc-en-ciel et des chênes géants, se distinguent, entre le boîtes et les aiguilles de bétons et de pétrole, ceux qui sont le plus près de la terre.
Dans ces chemins qui sont miens depuis trois ans j’ai ressenti ma propre essence. Sur les belles machines à trois roues que sont les bixi, sur les sillons qu’ils parcourent tels une route pavée en jaune. C’était Hermès, le mercure de notre sang que l’on retrace d’une mémoire nouvelle, toujours nouvelle. C’était le chemin qui s’agrandit et Janus qui ouvre les portes de l’avenir, ayant lu les romans naïfs et les rêves hermétiques.
Love and Beauty are all around you, the oracle said. Elle avait Lugh et le fruit sacré, qui attendait au loin, de son côté. Pour la première fois, j’ai vu la grande folle qui circule à cheveux déployés les rues et ses décors, les ruches et les fourmilières, les haut perchés, les fées de gouttière et les rats. Elle riait chaque fois que je freinais. Elle s’impatientait quand tombait la pluie. Elle giflait les endormis. Si j’avais le talent, je dessinerais son visage sur les trottoirs et peindrais les bornes-fontaines en bleu sulfurique.
Je suis à elle comme elle est à moi. Avec elle, je surprends le vol. J’inspire quand elle expire, et vice versa.
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